10 avr. 2008

EDITORIAL (Trimestriel 3-4 /2007)




Il était un peu temps direz-vous, et oui, vous avez raison… nous avons été lents mais voici, enfin, le deuxième numéro de cette année 2007. Sachez que ce ralentissement des publications n’est que temporaire et n’est en rien le reflet d’un dynamisme moindre, mais résulte uniquement d’agendas surchargés ces derniers mois. Avant toute chose, l’équipe d’Esperanza tient à remercier très chaleureusement toutes les personnes qui ont répondu à notre appel urgent pour venir en aide aux victimes du terrible tremblement de terre au Pérou. Cela nous fait chaud au cœur de voir que vous avez été aussi nombreux à faire preuve de générosité et à sentir que ce qui arrive à des gens de l’autre côté de l’Atlantique ne peut nous laisser indifférents.


Nous voudrions rappeler les objectifs que poursuit Esperanza Tiers-monde pour ceux qui nous connaissent et soutiennent depuis peu. Créée en 1963, composée uniquement de bénévoles, Esperanza soutient des petits projets qui impliquent la population locale et valorisent les ressources humaines : formation, éducation, santé, artisanat et agriculture, principalement en Bolivie et au Pérou. L’optique est donc celle d’un développement durable et le but est à la fois de donner un coup de pouce au Sud et de faire changer les mentalités au Nord.


Dans cette édition, nous ferons d’abord le point sur la dernière actualité au Pérou. Nous vous décrirons ensuite quelle utilisation a été faite des généreux dons que nous avons reçu de vous, après la catastrophe naturelle qui a frappé la côte péruvienne. Les récits de quelques jeunes de Lima, qui se sont rendus dans la zone sinistrée, vous permettront de vous faire une idée des difficultés auxquelles est confrontée la population locale. Vous aurez aussi droit à un récit de ce que personnellement j’ai vu et ressenti, lors de mon récent voyage là-bas, ainsi qu’à un écho de trois des projets soutenus en Bolivie. Pour terminer, nous avons choisi de relayer l’appel à la mobilisation d’organisations paysannes du nord du Pérou contre les abus de l’exploitation minière.


Bonne lecture, encore merci pour votre soutien, et de tout cœur à tous une très heureuse et chaleureuse année 2008. J’vous quitte avec une petite citation d’un illustre homonyme…

Thomas de ROUBAIX.


"On ne renonce pas à sauver le navire dans la tempête parce qu'on ne saurait empêcher le vent de souffler. " Thomas More

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